Lou-Andréa Lassalle-Villaroya
Lou-Andréa Lassale
Le désert de Solenn San
2017
exposition en duo avec Fabrice Croux
Base Arrière, Chantier Public
Poitiers
installation in situ
bois, béton, bâche, carton, eau
Visuels / Documents de travail :
On a été invité à investir un jardin abandonné, on y a trouvé le portrait gravé sur bois de celle qui y a vécue en ermite.
«L’entrée du désert
Le son des fontaines, des grillons et des oiseaux m’entourent. En dessous du cerisiers, une source et des pivoines. Devant moi, un chemin mène aux deux grottes où jadis d’autres que moi trouvèrent refuge. Mon regard embrasse le jardin, cette faille que j’ai patiemment arrachée à la falaise.
Entre les deux escaliers
Assise ici, durant de longues heures, j’orne mes pierres qui s’amoncellent dans un coin. En contrebas, en creusant dans la roche, j’ai découvert cette forme si particulière. Je ne saurais dire si c’est un caillou, un fossile ou l’invention d’un autre.
Dans la grotte de gauche
Une arche, une fontaine, treize petites sources pour mes treize compagnons. J’ai bâti ici un monument où se repose les tumultes de mes vies passées.
Sur le petit banc en pierre
Des échos du temple me parvienne depuis la brêche. Sur mon côté droit elle est là. Silencieuse et massive, sa position lui donne l’air d’un tas à la respiration tranquille. Parfois je me dis qu’elle sera là pour toujours.»
Virginie Lyobard, Fabrice Kroux et Lou-Andréa Lassalle
Visuels / Documents de travail :
Le désert de Solenn San, 2017
duo show avec Fabrice Kroux
béton, bâche, pompe, carton,
commissariat Virginie Lyobard, jardin de la Base Arrière, Poitiers
«L’entrée du désert
Le son des fontaines, des grillons et des oiseaux m’entourent. En dessous du cerisiers, une source et des pivoines. Devant moi, un chemin mène aux deux grottes où jadis d’autres que moi trouvèrent refuge. Mon regard embrasse le jardin, cette faille que j’ai patiemment arrachée à la falaise.
Entre les deux escaliers
Assise ici, durant de longues heures, j’orne mes pierres qui s’amoncellent dans un coin. En contrebas, en creusant dans la roche, j’ai découvert cette forme si particulière. Je ne saurais dire si c’est un caillou, un fossile ou l’invention d’un autre.
Dans la grotte de gauche
Une arche, une fontaine, treize petites sources pour mes treize compagnons. J’ai bâti ici un monument où se repose les tumultes de mes vies passées.
Sur le petit banc en pierre
Des échos du temple me parvienne depuis la brêche. Sur mon côté droit elle est là. Silencieuse et massive, sa position lui donne l’air d’un tas à la respiration tranquille. Parfois je me dis qu’elle sera là pour toujours.»
Virginie Lyobard, Fabrice Kroux et Lou-Andréa Lassalle